Chemin de croix pour un pays, la vie en danger

Chaque année, comme le veut la tradition, le Chemin de croix à Port-au-Prince actualise la Passion du Fils de l’Homme dans la commémoration du Vendredi saint. Il n’y a pas si longtemps que les quatorze stations du Christ étaient vécues grandeur nature sur la voie publique : de Lalue au Champ de Mars, le temps biblique se recréait pour les fidèles catholiques. Avec l’insécurité, le Chemin de croix d’un pays sans défense pour le droit à la vie n’en finit pas.

Claude Bernard Sérant
Par Claude Bernard Sérant
15 avr. 2025 | Lecture : 3 min.

À Port-au-Prince, précisément de Lalue au Champ de Mars, le Chemin de croix des fidèles catholiques se réalisait  grandeur nature. Le père Frantzy Petit-Homme animait le chemin de croix debout sur un char. Avec lui, un ensemble de prêtres et de laïcs engagés. La Passion du Christ se vivait aussi avec la foule qui actualisait les quatorze stations comme le prescrit depuis vingt siècles, l’Église catholique apostolique romaine.

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