Dans la nuit du jeudi 21 au vendredi 22 mars 2024, les pressiers du Nouvelliste ont imprimé la version papier du journal comme d’habitude.
Ce 12 mars 2025 aurait dû être la fin des restrictions de vols des compagnies aériennes américaines vers Port-au-Prince après les graves incidents de novembre 2024.
Les nouvelles ne sont pas bonnes ce 11 mars 2025 pour la partie du corps social haïtien qui offre l’oxygène financier au pays comme pour ceux qui vivent des transferts de la diaspora ; directement ou indirectement, la grande majorité de la population haïtienne est concernée.
Comme cela arrive périodiquement, la société civile et des associations du secteur privé tiennent des conférences ces jours-ci autour de la relance de l’économie nationale.
Après la levée de boucliers de plusieurs secteurs contre le carnaval national et la reculade du gouvernement du premier ministre Alix Didier Fils-Aimé qui a renoncé à l’organisation du carnaval 2025 par le gouvernement central, certaines villes de province ont réalisé un carnaval à leur mesure pendant les jours gras.
Des quartiers de la zone métropolitaine sont à feu et à sang depuis le début de la semaine.
Haïti n’est pas le seul pays au monde rongé par une crise sécuritaire, mais c’est peut-être le seul pays dont c’est la capitale – où tous les pouvoirs publics, la vie économique et sociale sont concentrés – qui est autant concernée.
Le principal problème auquel est confrontée la population haïtienne est l’insécurité.
Gressier, Kenscoff, Fort-National, Carrefour-Feuilles, Tabarre, Delmas.