Crise du logement

Port-au-Prince : Quand les loyers profitent de l’insécurité

Face à l’insécurité grandissante qui sévit à Port-au-Prince, certains bailleurs profitent de l’exode massif des populations fuyant les zones tombées sous l’emprise des gangs pour imposer des hausses de loyers exorbitantes, certains allant jusqu’à doubler les prix. Le Nouvelliste a recueilli les témoignages de plusieurs locataires, révélateurs d’une réalité alarmante.

L’accès au logement à Port-au-Prince devient un véritable calvaire. Face à la menace d’infiltration des gangs, les propriétaires se montrent de plus en plus réticents à louer leurs biens sans références solides. En même temps, certains en profitent pour augmenter les prix de manière jugée « abusive ».

« En 2021, lorsque nous venions tout juste d’emménager, nous payions 125 000 gourdes (environ 954,1 U

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